12 journées rudes mais qui ont fait du bien, après plus d'une année dans les cogitations et la paperasse. Merci à Babeth pour sa Présence et les photos, à Stéphane, Gwendal, Simon et Pape pour le coup de main, à Nico pour l'indispensable niveau et à David pour tout le reste.

 

Ce sont des fondations conventionnelles : semelles et arase en béton de ciment armé, soubassements agglos semi-pleins isolés au stirodur par l'intérieur. On règle directement leur compte aux tabous du ciment et du stirodur dans la construction écologique. (Cela dit, il n'y aura pas de stirodur ailleurs que dans les soubassements). Et on fait une grosse entorse à l'empreinte écologique. Mais alors pourquoi ?

 

On avait beaucoup hésité. Les autres solutions envisagées étaient les fondations cyclopéennes, le béton de chaux armé en bambou avec soubassements en briques G7 façon Thépaut, le Cogebloc et même un moment le Siporex. Les fondations cyclopéennes demandent trop de travail et sont trop longues à sécher, le béton de chaux pourquoi pas, mais les briques en soubassement, non, même si le DTU le permet, par crainte de l'humidité. Le Cogebloc (blocs de pierre ponce aggloméré au clinker) très bien, voire idéal, mais cher. Le Siporex pompe l'humidité. Et ces procédés font tous plus ou moins des entorses à l'empreinte écologique, à moins de faire des fondations en carton.

 

Les avantages du béton/agglos, dans notre cas, sont le prix et le fait qu'on travaille avec un ami maçon qui maîtrise bien ces techniques-là.

Et aussi, avec une maison en bois, "vivante", qui peut bouger un peu, sur laquelle on va mettre des enduits rigides, qui ne bougent pas du tout sous peine de fissures, l'idée me plaisait d'avoir des fondations très rigides, pour éviter des mouvements de la structure bois au moins à sa base.

Or, une semelle en béton de ciment armé de fer est plus rigide qu'une autre en béton de chaux armée de bambou. (Il s'agit bien de rigidité et pas de solidité, en résistance à la compression un béton de chaux aurait été a priori suffisant)

 

On a mis un double rang d'agglos uniquement pour avoir la bonne largeur mais si c'était à refaire, on n'en mettrait qu'un. Les bottes seraient à cheval entre le soubassement et le bords de la dalle, ce qu'ont fait nos voisins (maison paille CST aussi). Grosse économie de temps et d'argent.

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    tontonraoul (vendredi, 26 mars 2010 14:41)

    Une casquette de rocker électrifié, un plomb, une bousée de béton, les dernières ligatures à œillets sorties du fond des poches : on vibre à la douce satisfaction de fin de journée qui se dégage de cette simple nature morte.

    Les siens qu'ont pas passé des journées glaciales en bottes dans cette saleté de ciment, y peuvent pas comprendre...