Pose des tomettes du 25 mars au 4 avril, ou plus exactement des carreaux de terre cuite au sol, les véritables tomettes étant la version hexagonale. Mickaël est venu les poser à l'ancienne, sur chape fraîche (mortier sable et chaux très maigre). 

Les tomettes ont un intérêt au niveau bioclimatique car c'est un bon capteur et stockeur des calories solaires. C'est aussi un matériaux respirant. Mais si la terre cuite est autant posée en éco-construction c'est peut-être par amour collatéral pour les matériaux nobles et les savoir-faire anciens. Dans cette catégorie, le carreau de terre cuite n'a pas beaucoup de concurrents.

         On a choisi une pose à joints vifs, c'est-à-dire sans joints (ce que pratique Mickaël habituellement). C'est la technique traditionnelle. Esthétiquement, on préfère.

On a aussi choisi une pose à joints décalés plutôt qu'une pose droite. Là encore, question d'esthétique. Une pose droite crée de longues lignes droites dans les deux dimensions, avec des joints décalés les lignes ne sont que dans une seule dimension, et encore, c'est moins frappant. Après avoir vu les deux dans une même maison, on n'avait pas d'avis. En gros ça c'est joué à pile ou face 5 minutes avant de poser le premier carreau.

Aujourd'hui, on ne regrette pas, les joints vifs décalés ajoutent un côté rustique qui, à mon sens, sied parfaitement à la tomette. Une pose droite à joints larges aurait ressemblé à du carrelage. Mais c'est tout à fait relatif.