Ramassage de 900 bottes de blé, dans un joli ptit champ entre 2 vergers, à 800 mètres à vol d'oiseau à jeun, le week-end du 15 août.

Merci à Jean-Pierre, Norbiche, Papi Bernard, Camille et David. Merci à Mickaël pour le tracteur et surtout à Margaux qui est venue motivée à bloc en ramenant soeur et beau-frère et est repartie avec un genou dans le sac.

 

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Chevrollier Margaux (mercredi, 24 mars 2010 21:21)

    Oh que oui ! ça je m'en souviens !! ;-)

    Tout va bien, et quand vous voulez pour unpetit coup de main ! promis je range mes deux genoux et mes deux mains gauches !
    Grosses bises à toute la famille

  • #2

    Aurore (mercredi, 16 septembre 2015 18:57)

    Bonsoir,

    Une petite question me turlupine et j'aimerais en savoir +.
    Pour les bottes pailles, il est recommandé de ne pas prendre n'importe quelles bottes de paille comment avez-vous fait?
    Car les bottes qui ne seraient pas assez serrées peuvent accueillir l'humidité, les bottes qui ne sont pas correctement "travailler" où il resterait des grains de blé peuvent attirer nos petits animaux dans nos murs.

    Qu'en pensez-vous? Quels conseils pouvez-vous donner?

    Vous remerciant et en espérant que vous y êtes bien installés dans votre nid douillet.

  • #3

    Bruno (mercredi, 16 septembre 2015 22:04)

    Bonsoir Aurore,
    Pour le choix des bottes, on a fait preuve de pragmatisme, on a pris ce qu'on a pu trouver autour de nous. Pas de bio, donc, a priori personne n'en faisait dans le coin ou on ne l'a pas su, et au niveau compression, c'était inégal. La première tournée (2009) était plutôt bien, mais les 3/4 ont du partir ailleurs pour un problème de dimensions. La deuxième tournée (2010) était catastrophique. La paille était franchement rare cette année-là et on avait la contrainte d'avoir de la paille dispo début juin pour le début du chantier mur. Ca a donc été de l'orge car le blé n'était pas prêt à moissonner. A priori, l'orge ne pose aucun problème. Par contre, la compression de nos bottes était catastrophique. Ajouté à ça des fibres très courtes, les bottes se délitaient par dizaines, on en a perdu plus d'une centaine. Outre le fait que ça a grandement compliqué la pose, on s'inquiétait du résultat niveau isolation, car toutes les sources dont d'accord pour dire qu'il est impératif d'avoir une bonne compression des bottes. Je ne sais plus la valeur en kgs/m³ mais une botte standard de 80 cm est censée faire 10kgs, dans mon souvenir. Les nôtres en faisaient plutôt 7. Mais au final, la maison fonctionne très bien quand même. On consomme 2 stères par an pour avoir 20° l'hiver, ou plus. Le bouchage des jonctions entre bottes avec de la paille de lin a été soigné, ça a du améliorer l'"étanchéité" à l'air. Les maisons en paille sont assez efficaces pour se permettre des défauts (au niveau isolation et bio-climatisme, j'entends. Au niveau humidité, aucun défaut n'est toléré)
    Comme conseil, je dirais simplement qu'il faut bien expliquer au fournisseur qu'il faut une bonne compression. Dans l'idéal, il faudrait faire un test, mais dans la pratique, quand les conditions météo sont réunies, l'agriculteur fait toutes ses bottes sans préavis. Si elles conviennent tant mieux, si elles ne conviennent pas, il est délicat d'aller en dénicher d'autres.
    N'hésitez pas si vous avez d'autres questions. Le chantier commence à dater et mes souvenirs à s'embrumer mais c'est toujours un sujet qui m'intéresse beaucoup !